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La Tribune Libre de la Vaunage
20 novembre 2013

Informations du Collectif des Pollués de Nîmes Métropole -

 

Suite à la réception de ce Message important nous le publions dans cette Tribune Libre. 

 

Bonjour,

Nous vous transmettons l'information diffusée par l'association nîmoise COPOLNIM (Collectif des Pollués de Nîmes Métropole) Association Loi 1901. A diffuser sans modération si ça vous dit.

Vous trouverez à la suite un petit texte inspiré par cette affaire et mon indignation (permanente) qui ne retombe plus depuis bien longtemps. Ce texte n'engage que ma personne.

Pour A.R.B.R.E.S, Sophie

 

         Les recours devant le Tribunal Administratif que Copolnim et la Confédération Paysanne, ont engagé contre la révision du PLU et contre le permis de construire d’un CENTRE DE TRI industriel de déchet  sur une surface de 63 000 m² dans la zone du mas de Cheylon à Nîmes seront jugés en 1ere instance

 

le Vendredi 22 Novembre 2013 à 9 heures devant le tribunal administratif de Nîmes, salle 1, 16 avenue Feuchères (près de la gare ) à Nîmes.

 Nous demandons à tous ceux qui le peuvent d’être présent physiquement au tribunal pour montrer au juge, à la presse qui sera convoqué, aux politiques et aux candidats à la mairie de Nîmes, l’importance que nous accordons :

 

1) à la défense des terres agricoles périurbaines et de cette zone en particulier, l’une des plus riches terres agricoles du département

 2) au respect des zones inondables et des zones d’expansion des crues
3) à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes

 

Comme nous vous l’annoncions précédemment, le SITOM n’a pas attendu les conclusions du Tribunal pour engager les travaux. Si le Tribunal annule le permis de construire, ceux-ci devront être arrêtés. Votre présence est d’autant plus indispensable.

 

COPOLNIM (Collectif des Pollués de Nîmes Métropole) Association Loi 1901

Gestion et courrier  chez Henri FERTE, Président,  2025 chemin du Mas Mayan 30900 Nîmes -  04 66 38 23 28

Siège social : Mas Affortit, 130 chemin du Mas Sagnier 30900 Nîmes  - 06 21 01 26 08

 

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Si vous n'habitez pas au centre ville, vous n'avez pas ce "privilège" incommensurable d'écouter chaque jour, dès les premières lueurs de l'aube, le ballet furieux et incessant des machines qui astiquent et lustrent frénétiquement le sol du dehors, ni le son métallique et rageur de ces mécaniques qui ramassent inlassablement matin et soir nos déchets, afin de les mettre hors de notre vue et faire disparaître ainsi, comme par enchantement, cette masse de détritus qui se renouvelle sans cesse, quotidiennement, dans les rues, dans nos poubelles...

Invisibiliser les déchets que nous produisons toujours plus en quantité, faire que chaque jour soit un jour plus propre et plus net que le précédent, c'est possible grâce aux incinérateurs et autres centres de tri des déchets... Mais pour que la masse "disparaisse" (ne parlons pas de ces déchets restants dits ultimes et extrêmement toxiques dont on ne sait que faire ), il faut construire des infrastructures et affréter de gros et beaux camions (un peu comme ceux que l'on offre de préférence aux garçons quand ils sont petits).

Ah! Qu'il est magnifique cet incinérateur nîmois avec ses lignes généreuses "parallélépipèdiques" qui se dresse comme défiant le ciel.  Ses couleurs gris acier se marient harmonieusement avec son environnement par temps de pluie. Lorsque le temps est au beau, elles tranchent avec le bleu du ciel et les nuances de vert de dame nature... Quel paysage, ça mériterait bien une photo vue du ciel!  

Ce bel ensemble architectural (je ne connais malheureusement pas le nom de son créateur, sans doute quelqu'un de très connu dans le milieu) dont on ne profite pas assez puisque éloigné de nous, a été construit sur les terres les plus fertiles de Nîmes ; comme si c'était une habitude dans cette ville de bétonner la terre censée nous nourrir... A sa place, l'illusion des nourritures terrestres des zones commerciales et son pendant de déchets dont il faut bien se débarrasser... Cet incinérateur est du plus bel effet à côté de ce grand mas agricole auquel on accède par une splendide allée de platanes géants qui puisent leurs racines dans ces terres de la plaine toujours humides. Tout à côté survit une toute petite forêt regorgeant de mille et une curiosités...

Comme les consommables, jetables, suremballés, produits bien souvent à des centaines voire des milliers de kilomètres, ne cessent d'attirer les foules, la montagne de déchets qu'il faut faire disparaître, inévitablement s'accroît. Le centre de tri des déchets est devenu trop petit, trop cher pour le mettre aux normes bla bla bla alors on va en construire un nouveau (il paraît que c'est moins cher) et on va le mettre à côté de l'incinérateur pour rationnaliser les déplacements, les coûts bla bla bla. Ce sont les ingénieurs techniciens et les politiciens qui le disent, alors inclinons-nous devant la sacro-sainte parole experte... Rien de tel que le progrès et la modernité! Mais, nous allons encore rogner sur des terres agricoles... Pas grave... Les tomates hors sol c'est moderne et puis c'est très goûteux avec beaucoup de sel, ensuite y'a les bateaux, les avions et les camions pour nous ramener de quoi nous sustenter, genre plats tout préparés à la fin tu ne sais plus vraiment ce que tu manges!

Peut-être... plutôt que de construire un autre centre de tri des déchets qui appellera peut-être, (qui sait?), un nouvel incinérateur, on pourrait faire avec l'existant et réduire nos déchets?

Mais ça ne va pas la tête, tu veux retourner à l'âge des cavernes? Avec tes idées de récupérer les déchets compostables, de limiter les emballages dans les achats, de préférer les matières "premières" pour cuisiner, de renoncer au dieu objet sous toutes ses formes (plastique, en bois, en alu etc...) dont on se lasse grâce à la campagne de pub qui me dit que je suis lassée et que j'ai besoin d'un autre objet, on va bientôt s'éclairer à la bougie et circuler à cheval!

Pourtant aller vers une réduction des déchets, ça ferait des super économies pour les contribuables nîmois et ceux de l'agglo (aller voir un peu ce qu'il nous en coûte actuellement)... Du compost pour les parcs, les jardins et les terres agricoles... Rendre à la terre... Moins de camions, moins de pollution, besoin de moins d'énergie pour faire rouler, fonctionner tout ça...

Ah ben oui mais là ça ne va pas du tout. Et la croissance? Est-ce que tu as pensé à la croissance qui va créer des emplois en construisant des centres de tri des déchets, en ramassant les déchets, en conduisant les camions et puis faut bien fabriquer des objets qu'on puisse vendre... La croissance c'est donc fabriquer de plus en plus de choses qu'on finit en partie tôt ou tard par trier puis brûler, c'est détruire, construire, bétonner encore et encore au nom de l'économie (ça rapporte quand même... surtout aux actionnaires) et de l'emploi... C'est vrai qu'un incinérateur et/ ou un centre de tri des déchets c'est quand même plus beau qu'une bougie... Même si un dîner aux chandelles, un feu de bois dans une cheminée...

 

L'option retenue ici à Nîmes et à l'agglo où la pensée politicienne est une non pensée à court terme, c'est préférer que dis-je tomber en extase devant le béton et sa grisaille. En Bretagne, lepeupledes dunes.com se bat pour préserver le littoral contre des entreprises qui aimeraient en extraire le sable. Et oui, le béton ça tombe pas du ciel tout cuit! Et puis le béton c'est une valeur sûre économiquement et tant pis pour les terres agricoles, les paysages, quitte à manger de la m..., respirer l'air pollué, se promener dans les espaces bétonnés et minéralisés... De toute façon y'a tout ce qu'il faut pour nous soigner (produits pharmaceutiques en tout genre, chimiothérapies, psychotropes) et en plus ça rapporte!

 

Créer des ceintures vertes autour des villes où s'installeraient des agriculteurs, des éleveurs, des petites unités de transformation et qui produiraient dans le respect de la terre et de l'eau pour alimenter sainement la ville et la campagne alentours, les cantines, les particuliers... Des emplois, des métiers au service de l'humain et de la planète... Ce n'est pas "utopique idéaliste", ça existe déjà (aller voir du côté de Munich)... Alors, jusqu'à quand allons nous accepter ce présent destructeur sous prétexte que l'avenir que nos politicienNes nous décrivent à coup d'images virtuelles dans les magazines et les panneaux publicitaires (qui polluent nos espaces de vie et que nous finançons avec nos impôts) serait plus radieux?                               - Sophie

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