Nouvelles fraiches
Nouvelles fraiches de la toute dernière réunion du Conseil Communautaire
Lundi 7 Juillet 2008, Conseil communautaire au cours duquel nous apprenons que la gestion de la communauté de communes Rhony-Vistre-Vidourle connaissait une situation 'assez critique mais non insurmontable' d'après les dires de Mr. ESTEVE (Maire de la commune de Nages et Solorgues) qui reprend les comptes de la collectivité à la suite de la saisine de Chambre Régionale des comptes de Languedoc-Roussillon par le Préfet.
Nous apprenons aussi que notre taux d'endettement est le plus gros des communautés de communes le Président Pourreau avait raison , au moins sur ce point, on est les plus forts. Face au sérieux des propos de Mr. ESTEVE, nouveau vice-président, et à ses remarques pertinentes au président qui tentait une nouvelle fois de 'noyer le poisson' et 'faire porter le chapeau' aux autres, nous ne pouvons que souhaiter un nouvel équilibre tant au niveau financier qu'au niveau décisionnel.
En effet, dans les rangs des élus communautaires, s'est installée une défiance vis-à-vis du Président. Ce manque de confiance ne peut que nuire à la bonne marche de la communauté de communes. Il faudrait que, dès connaissance des propositions de la Chambre Régionale des Comptes , les délégations soient retirées au président de la com.com.
C'est d'ailleurs ce qui a été demandé par des administrés présents dans la salle.
Car ne l'oublions pas, les élus devront , si les propositions de redressement de la situation sont acceptées par la Chambre, revoter le budget 2008.
Comment voter dans la sérénité un budget de 16 000 000 € ( 16 millions d'euros) environ, sans la confiance ? A moins que la tutelle du Préfet ne s'exerce !
D'autre part, j'ai trouvé indigne d'un chef d'exécutif de collectivité, la façon de rejeter sur le vice-président chargé des finances, toute la responsabilité de ces déficits. S'il est vrai que la vigilance des maires n'a pas été suffisante (ils faisaient confiance) il n'en demeure pas moins, que le président de la collectivité s'honorerait en se remettant en question.
La gestion d'une collectivité territoriale exige une grande rigueur certes, mais aussi une bonne dose d'humilité.